Il y a une nouvelle étude réalisée par EY et France Digitale, le 5ème baromètre annuel de la performance économique et sociale des start-up numériques en France. Et, oh ! surprise ! Les start-up françaises prouvent que leur modèle est pérenne grâce à une croissance plus rapide et une internationalisation importante.
Les start-up semblent enfin se débarrasser de préjugés. La nouvelle étude réalisée par EY et France Digitale, le 5ème baromètre annuel de la performance économique et sociale des start-up numériques en France y contribue pour beaucoup.
Nous pouvons noter de cette étude un premier point important : Les 224 start-up ont un chiffre d’affaires cumulé de 4,2 milliards d’euros. Cela représente une progression de 39 % par rapport à 2014. En 2015 c’était une progression de 37 % par rapport à 2013.
Au-delà de cela, celles réalisant « 5 à 50 millions d’euros de chiffre d’affaires » et « plus de 50 millions d’euros » enregistrent les hausses sont plus importantes.
Selon l’étude, cela fait cinq ans que la croissance des start-up est significative avec une nette accélération. Ce qui est aussi une bonne nouvelle, c’est que les plus grosses sont rentables, contrairement à ce qu’on peut croire. Elles mènent une politique forte de réinvestissement.
Les start-up françaises embauchent en France
Nous avons cette image de la start-up française qui va s’installer à Londres, New-York ou San-Francisco pour s’y développer et embaucher sur place, fuyant les embauches en France. Selon l’étude c’est faux ! Car 1 emploi créé à l’étranger, c’est en réalité 2 emplois créés en France avec 27 % de plus en 2015 par rapport à 2014.
Chaque start-up française
crée en moyenne 13 emplois
en France
92 % des emplois créés par ces entreprises sont des CDI avec une qualification à 74 % du niveau master.
Ce qu’il faut aussi retenir c’est que 94% des dirigeants de ces entreprises déclarent vouloir continuer à embaucher cette année. Ils y développent une répartition plus juste de la valeur créée, puisqu’en moyenne, les managers gagnent 2,4 fois plus que les employés, donc avec un écart plus faible qu’ailleurs, et avec un système d’intéressement au capital et des plans de stock-options pour plus de 50 % des salariés.
Concernant la création et la gouvernance de ces entreprises, il y a encore des efforts à faire sur la répartition hommes-femmes, puisque les femmes ne représentent que 8 %.
Gagner à l’étranger… même pas peur !
L’étude montrent que les start-up françaises génèrent 51 % de leurs revenus à l’étranger (45 % en 2015, 33 % en 2014). Elles montrent de plus en plus leur capacités à exporter leurs produits et services. De plus, l’international est pensé dès la création. C’est la condition sinequanone pour créer des champions mondiaux. Cette démarche concerne aussi les start-up réalisant moins de 5 millions d’euros de chiffre d’affaires, car elles en réalisent environ 33% à l’étranger.
Les points d’achoppement que révèle cette étude concernent, sans surprise, le recrutement des bons profils et surtout la question du coût du travail, car sur ce point les start-up françaises perdent en compétitivité. Les dirigeants et même les salariés souhaitent plus de flexibilité – ce qui correspond à cette nouvelle vision de leur façon de travailler.
Vivement l’année prochaine !
Franck de CREER-GAGNER
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