Pourquoi j’ai quitté mon job à 4000 € par mois ?

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Je pense régulièrement au moment où j’ai quitté mon job à un peu plus de 4000 euros net par mois. J’y pense car je me demande comment j’aurai géré mes envies de liberté. De plus, je rencontre régulièrement des personnes qui ont la même aspiration. Aujourd’hui, je me sens libre et je sais la chance que j’ai, c’est un véritable luxe. Je me sens libre de voyager, de travailler où je le souhaite. Finalement, lorsque j’ai réglé cette contingence de l’aspect financier, je me suis rendu compte que mon véritable moteur était la liberté.

Evidemment, certaines personnes m’en voudront d’avoir écrit un titre aussi « racoleur » mais qui traduit bien ce passage d’un monde à un autre, vers mon épanouissement.

Dans la zone de confort

Que de chemin parcouru après avoir fait le grand saut dans l’entrepreneuriat. Mais heureusement que je n’avais pas conscience de ce qui m’attendait car il y a eu beaucoup de difficultés à surmonter. J’ai créé 4 entreprises, dont 2 à l’étranger, j’ai connu un échec dans une de mes entreprises en France. J’ai passé un Executive MBA durant quasiment 2 ans. J’ai voyagé aux Etats-Unis, en Asie, en Europe,… Bref depuis 2008, les années ont été très denses et je ne regrette absolument rien.
Je considère que toutes les étapes sont formatrices. Mais quelle transformation !

Vous vous sentez aussi différent d’année en année – l’expérience vous forge, vous construit. La grande majorité affirme adorer leur job et bizarrement plus de la moitié vous avoue ensuite le détester même s’ils ont un salaire tous les mois, une certaine sécurité, une bonne mutuelle. Mais ils te regardent un peu envieux. Ils se sentent « coincés » dans le confort qu’ils se sont créés avec les factures à payer tous les mois. Je comprends que la remise en question de leur schéma soit difficile à faire.

Mais comment et pourquoi résister ? Comptez le nombre d’heures de votre vie que vous consacrez à une activité professionnelle que vous n’aimez pas. Comptez le nombre de fois ou de kilomètres pour aller quotidiennement à votre bureau, vous savez ces 10m² dans lesquels vous passez 8 à 10 heures par jours. Ne considérez-vous pas qu’il s’agit un peu d’un sacrifice ? Bien-sûr vous me répondrez : « Je n’ai pas le choix ! » – Je vous répondrai : « On a toujours le choix »

Pour ma part, j’ai fait le choix en 2008 de sortir de ma zone de confort, pourtant avec des charges personnelles, une maison et un enfant. Par contre, j’étais soutenu par mon épouse. Il est vrai que c’est une grande condition de réussite.
J’ai pris une grande décision et cela m’a rendu différent. Je ne sais pas si cela peut nous rendre systématiquement meilleur, mais j’ai avancé.
Il faut savoir tenir une cohérence entre mes aspirations profondes, ce que je montre de moi et ce que je fais.

Le grand réveil

Pendant des années, j’ai tenté de rester dans cette zone de confort devenue tellement étroite pour moi. J’ai quand même tenu 12 ans. Et un jours, j’ai eu le déclic de l’entrepreneuriat. N’allez pas imaginez qu’il faut tout arrêter du jour au lendemain. Non, cela se prépare. J’ai mis 9 mois pour mettre toutes les chances de mon côté. C’est à dire, me former, valider mon projet, trouver des partenaires et les premiers clients. Cette anticipation m’a permis de pourvoir me verser un revenu 3 mois après le démarrage de mon activité.

JE ME MÉFIE DU SUCCÈS ET J’APPRENDS PLUS DE MES ÉCHECS

Ne sachant vivre dans le regret, j’avance depuis des années en apprenant de mes succès et de mes échec. Je ne veux pas créer une entreprise pour la voir ronronner pendant des années. J’aime créer et développer et ensuite transmettre les rênes à un véritable gestionnaire. Mais trouver la bonne personne est difficile.

Ma vision de l’entrepreneuriat change de plus en plus. Passant d’une vision traditionnelle de l’entreprise à un système complètement dématérialisé, beaucoup moins risqué et plus rentable. Car, aujourd’hui avoir un ratio résultat net/Chiffre d’affaires supérieur à 20% est énorme. Pourtant, aujourd’hui mon activité fleurte avec les 80%. Et je ne vous parle pas du faible niveau d’investissement de départ. Mais tout ne se construit pas rapidement, c’est une démarche de fond, solide, pérenne.

D’une vie à une autre

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J’ai fait le choix aujourd’hui de l’entreprise dématérialisée avec le moins de contraintes possibles. L’inconvénient est que même en vacances, je pars avec mon entreprise puisque mon seul bureau est mon PC portable et mon smartphone.

Je fais du conseil en E-business auprès d’amis entrepreneurs et dirigeants, je choisi de travailler avec telle ou telle startup. Comme je travaille seul, je ne peux absorber qu’un nombre limité de dossiers. C’est une frustration parfois – On me propose un dossier très intéressant mais je ne peux pas le prendre en charge par manque de temps. Ce qui peut manquer aussi, est de travailler avec une équipe sur un projet commun. Aujourd’hui je sous-traite, je co-produis mais pas de véritable coopération.

Je trouve rapidement une compensation par les personnes que je rencontre grâce à mes activités. Car au delà du conseil que je vends, je suis auteur de ce site dédié à l’entrepreneuriat et co-auteur d’un blog sur l’éveil et l’apprentissage des enfants. Je rencontre des passionnés qui savent partager cette émulation.

Et ensuite ?

Après la création et le développement, mes meilleurs associés-gestionnaires sont finalement des applications, des outils qui me permettent d’automatiser un certain nombre de taches et par conséquent, le chiffre d’affaires. L’objectif de me consacrer de plus en plus à des domaines liés à mes passions, à me former, à explorer de nouvelles idées, est en passe d’être atteint.

Je ne sais pas ce que je vais construire dans 2 ans et au-delà, mais une chose certaine, c’est la passion qui me guidera.

Et vous ? où en êtes-vous ?

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