Et si je vous parlais d’épanouissement ?

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Vous connaissez peut-être Serge ? Serge est chef de projet dans une grande entreprise d’informatique. Il est fier de son parcours et il a raison. A 38 ans il a réussi à faire sa place dans une organisation humaine importante. Il n’a pas fait d’école de commerce et pourtant il gagne très correctement sa vie. Il a un appartement en proche banlieue parisienne et avec sa femme ils ont eu 2 magnifiques enfants.

Serge est considéré comme une personne de fiable, de confiance qui a en plus une expertise qu’il a développée grâce à son expérience.

Mais… Oui il y a un mais ! Il gagne bien sa vie mais dépense aussi beaucoup. Il est en fait pris dans un système qui le rend dépendant de son job. Ce job dont il a fait le tour. Il rêve d’opportunités dans un autre service ou en expatriation, mais souvent ce sont de très jeunes trentenaires qui passe devant.

Il a envie d’autre chose. Ces compensations personnelles ne lui suffisent plus. Il a déjà fait les sauts en parachute, à l’élastique, les randos de plusieurs jours dans le sud de la France. Oui, tous les hivers il a droit à sa semaine de vacances au soleil en famille et sa semaine de vacances avec ses amis.

Mais que peut-il bien lui manquer ? Il a besoin de se sentir plus vivant, plus libre. En quelque sorte, il a envie de se mettre un peu en danger. Il ne veut pas d’une rupture complète mais quand même… quelque chose qui y ressemble. Serge a beaucoup réfléchit. Il sait que son job ne lui apporte plus rien et en même temps il aime se confort. Ou plutôt il est obligé de l’aimer avec ses traites à payer, les bonnes écoles pour ses deux magnifiques enfants, il adore rouler avec sa Peugeot 508 break. Je ne juge pas Serge car j’ai été cet homme (un peu) et j’en connais beaucoup. Mais je vois aussi beaucoup de personnes qui veulent et ne font pas où ne tente même pas.

Comme lui, vous n’avez pas envie de voir des personnes différentes ? De ne pas entrer dans un bâtiment, un bureau à 8H30 et en sortir dans le meilleur des cas vers 18H30 ? De faire du sport quand vous le souhaitez et non en début de soirée pour retrouver ces sorties de bureaux ?
J’irai même plus loin, n’avez-vous pas envie de travailler sur vos passions de là où vous voulez ?

En 2008, j’ai fait le vœu de mener ma vie au plus proche de mes rêves, au moins la plus épanouissante possible. Aujourd’hui, j’ai réussi à en prendre le chemin. Je pense que le plus difficile est de donner l’impulsion. Sûrement avec le fruit d’une plus grande maturité et une certaine énergie, j’ai réalisé et accompli plus de choses en 7 ans que durant les 14 années précédentes. Je me rapproche de l’ épanouissement que je cherchais.

Aujourd’hui il me reste théoriquement 320 000 heures à vivre. C’est une image qui m’aide à me rappeler que mon temps est limité que chaque jour est important. Lorsque je vois des personnes laisser filer son temps en se plaignant que la vie est difficile, que c’est la crise, que …

Mais quand on veut… On fait !

Certains penseront qu’il s’agit de paroles creuses, de lieux communs. Mais lorsqu’on prend un peu de recul sur ses envies, je vous assure qu’il vous arrivera de faire le tri. Vous ne voudriez pas réaliser vos rêves à 70 ans et n’en profiter que 10 à 15 ans !?

Pour ceux qui veulent sortir de leur torpeur, je vous souhaite de vivre intensément. Cela ne veut pas dire qu’il faut partir dans tous les sens et avoir des actes déraisonnables. Il faut aller vers ses rêves, les vrais. Cherchez votre épanouissement. Quelle vie voulez-vous pour cet épanouissement ?

Et article est le premier d’une série sur le sujet car j’ai eu de multiples échanges sur le sujet. En ce qui me concerne je parviens aujourd’hui à automatiser mes revenus et suffisamment pour pouvoir me consacrer à sujets qui me passionne plus. Cela ne demande pas moins de travail. Ceux qui vous vendent des semaines de 4 heures de travail avec 10 000 euros de revenus mensuels ne sont pas honnêtes. Cette situation enviable existe mais elle est très rare et s’appuie sur un processus. Il ne faut pas se tromper.

Méfiez-vous du travailler moins pour gagner plus. Optez pour travailler mieux pour gagner plus.

J’aime travailler, j’aime ce que je fais car je l’ai choisi et j’ai surtout gagné ma liberté et mon indépendance financière. Dernièrement je suis allé à La Défense pour un rendez-vous. J’avais 20 minutes d’avance. Il était 8H30 et je buvais un café dans un bar situé sur la voie qui mène sur le parvis. Je voyais ces personnes avec leurs casques audio, le regard fermé, habillé de vêtements sombres. Je ne faisais pas partie du décor : Il y a des moments qui me rappelle le bonheur que je vis. Je souhaite à ceux qui veulent prendre une certaine liberté pour aller vers leurs envies, de connaître le déclic. Ce basculement à partir duquel tout est évident et irréversible.

Franck de CREER-GAGNER